La Famille de la MJC Foot Avignon (football)
Prix Aimé Jacquet – diplôme d’honneur : La Famille de la MJC Foot Avignon (football)
Le club MJC Foot Avignon a œuvré, de 1964 à 2004, pour former et éduquer les jeunes aux valeurs morales et sportives. Créée en 2021 par des anciens, l’association La Famille de la MJC Foot Avignon a pour priorités le témoignage et la transmission des valeurs et de l’histoire de ce club emblématique. Après trois ans d’existence, elle a bâti sa crédibilité en organisant des conférences sur le sport et en rédigeant collectivement un livre intitulé « L’éthique avant la victoire », lequel a reçu le prix spécial du Panathlon, en novembre 2023. Sans compter son implication au sein du district du Vaucluse afin de lutter contre la violence et les incivilités dans le sport via, notamment, la mise en place d’une challenge du fair-play pour les équipes de jeunes.
« Nous avons voulu perpétuer le club dans lequel nous avons évolué et grandi mais aussi notre combat de tous les instants en faveur du fair-play, a expliqué son Président. Le fait d’enseigner des valeurs éducatives et de citoyenneté ne nous a pas empêchés de former des footballeurs compétents et des professionnels qui ont émergé au plus haut niveau, à l’image de Laurent Paganelli et d’Éric Di Meco. »
Jocelyne Villeton (athlétisme)
Prix Colette Besson – diplôme d’honneur : Jocelyne Villeton (athlétisme)
Marathonienne émérite et athlète internationale comptant vingt-cinq sélections en équipe de France, Jocelyne Villeton a continué à vivre sa passion pour les courses de longue distance en multipliant les participations à des raids dans le monde entier. Pionnière de l’athlétisme féminin, elle s’est impliquée dans la promotion de la féminisation et de la parité.
« Pour moi, le sport a toujours été des valeurs et d’abord, la fraternité, a-t-elle insisté. A une époque, je me suis beaucoup battue, par exemple pour que les femmes passent vétérans au même âge que les hommes alors que pendant longtemps, elles devenaient vétéranes à trente-cinq ans alors que pour les hommes, c’était à quarante ans. J’avais d’ailleurs créé l’association Femmes en course pour la parité (qui a donné lieu à la publication d’un livre éponyme, N.D.L.R.). Plus largement, j’ai milité pour que nous puissions participer aux courses sur route comme le marathon. En effet, à l’époque, on nous regardait avec des yeux tout rond. Nous n’avons eu de cesse de répéter aux femmes qu’elles ne devaient avoir peur de rien et que si elles avaient envie de le faire, il ne fallait pas qu’elles se restreignent. Maintenant, c’est entré dans les mœurs et heureusement. »